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Date : 31 mai 2025
Organisateurs : Laurentine Djatsa, responsable d'Inkuba Hub/Boaz, responsable Goma Hub
Participants : Représentants du Burkina Faso, Côte d'Ivoire, République Démocratique du Congo (Goma)
Réunion enregistrée : Oui
Laurentine Djatsa a ouvert la séance en rappelant l'objectif de ces rencontres : s'éduquer, comprendre et apporter des changements concrets en Afrique grâce à la technologie blockchain. Elle a souligné que le groupe constituait des "piliers" de la communauté blockchain de Cardano en Afrique Francophone, avec un intérêt qui dépasse les simples investissements en cryptomonnaies.Une présentation rapide de la blockchain a été faite, la définissant comme "un carnet numérique que tout le monde peut consulter, que personne ne peut effacer et sur lequel tout le monde s'accorde". Les cas d'usage présentés incluaient la finance, les chaînes d'approvisionnement, la gouvernance, la santé, les actifs numériques et les systèmes de vote.
Olivier, membre actif depuis 2021, a partagé son expérience en tant que réviseur communautaire de Project Catalyst et formateur sur les sujets Web3 et blockchain. Il a soulevé une préoccupation majeure concernant la gouvernance de Cardano : le problème du pouvoir de vote basé sur la détention d'ADA. Selon lui, la plupart des membres africains ne possèdent pas suffisamment d'ADA pour avoir un poids significatif dans les décisions, ce qui limite la démocratisation de la gouvernance.
Boaz a expliqué le rôle de la communauté de Goma dans l'écosystème Cardano. Il a précisé qu'en tant que communauté, ils participent au vote sur les propositions concernant les modifications de protocole et la trésorerie. Personnellement, il délègue ses ADA à des Delegated Representatives (DRep), comparant ce système aux députés qui agissent au nom de leurs électeurs.
Découvrant Cardano depuis 2021 lors du sommet de Goma, Honoré travaille comme réviseur communautaire depuis 2023 et est membre de Goma Hub et team lead de Goma Youth Startup. Il a rejoint les préoccupations d'Olivier sur l'exclusion créée par le système de vote basé sur la détention d'ADA, suggérant un système "une personne, un vote" plutôt que "un ADA, un vote".
Nouveau dans l'écosystème (découverte cette semaine), John fait partie des lauréats de la dernière formation organisée par Boaz. Il s'est montré impressionné par la formation et disponible pour participer davantage au fur et à mesure de sa compréhension du fonctionnement.
Participant aux sommets Cardano depuis 2022 en collaboration avec Incuba Hub, Barthélémy a identifié deux barrières principales pour l'Afrique :
Laurentine a exprimé une préoccupation concernant la marginalisation de la communauté africaine. Elle a noté qu'aucun projet africain n'a été retenu lors du dernier processus de financement, et qu'Inkuba Hub n'a pas reçu de financement depuis le fonds 8 (actuellement au fonds 14), à l'exception d'un financement d'Intersect pour organiser un atelier constitutionnel au Burkina Faso.
La discussion a révélé que 40% des ADA dans le monde sont détenus par les Japonais, ce qui leur confère un pouvoir de vote considérable. Cette concentration pose des questions sur l'équité du système de gouvernance décentralisée.
Laurenteine a exprimé sa confusion concernant le nouveau système de Delegated Representatives, notant qu'elle ne connaît qu'un seul de ses délégateurs personnellement, ce qui soulève des questions sur la représentativité effective.
Malgré qu’elle soit nouvelle dans la communauté, Rita a apporté deux contributions importantes :
Un participant a souligné l'importance de comprendre le type de démocratie que Cardano cherche à instaurer et la nécessité d'améliorer la présentation des projets en anglais.Olivier a proposé de publier des rapports et articles en anglais sur diverses plateformes pour faire entendre la voix de la communauté africaine au-delà de ces discussions internes.
Laurentine conclut en soulignant que l'objectif n'est pas de rester éternellement des consommateurs, mais de devenir créateurs de solutions. Elle a annoncé qu'un ordre du jour sera partagé pour la prochaine session, qui abordera plus concrètement comment utiliser la blockchain pour résoudre les problèmes africains.Les participants ont été encouragés à inviter des experts blockchain pour enrichir les discussions futures et développer des solutions pratiques : jeux, applications, voire création d'une blockchain dédiée à l'Afrique.
Prochaine réunion : Samedi 07 juin 2025 à 16h, avec un focus sur les applications pratiques de la blockchain pour l'Afrique.Lien de la video: https://youtu.be/wbr3BVT87G4Lien la prochaine réunion: https://us06web.zoom.us/j/81498731462?pwd=NdsYTFXYDuzSburWAKvUqF8iENRu1w.1
Discord: Laurentine F. Djatsa X: https://x.com/InkubaAInstangram: